À propos

L’arte dell’armi, comme son nom l’indique, traite de l’art des armes pratiqué en Italie du XVIème siècle.

D’un point de vue martial cette époque est une charnière, une transition entre les styles médiévaux, connus au travers des œuvres de Fiore dei Liberi et Filippo Vadi, et l’escrime à la rapière, qui apparaît dès la moitié de ce XVIème siècle et devient omniprésente dans toute l’Europe au siècle suivant.

Le combat en armure et la lutte  des styles médiévaux deviennent secondaires. Le cœur de l’enseignement porte sur l’épée de côté (spada da lato), seule ou accompagnée, généralement de la bocle (brocchiero) ou du poignard (pugnale). Cet enseignement de l’épée est ensuite décliné à d’autres armes telles que l’épée à deux mains, les armes d’hast et diverses armes secondaires comme la targe (targa), la rondache (rotella) ou la cape. Bien que certains auteurs reconnaissent au coup d’estoc une supériorité sur le coup de taille, ce dernier est largement utilisé même dans les formes d’escrime qui annoncent celles de la rapière.

L’arte dell’armi est issu de la défunte Ardamhe. Il sera la plate-forme d’accueil de la traduction en français de l’ouvrage communément appelé « anonyme bolonais ». Ce document est composé de deux manuscrits, côtés M 345 et M 346, conservés à la Biblioteca Classense de Ravenne. La transcription est publiée par RUBBOLI & CESARI dans L’Arte della Spada (2005). Par son contenu il se rapproche d’autres documents qui traitent de l’art des armes italien pratiqué à Bologne au XVIème siècle et dont le plus emblématique reste celui d’Achille Marozzo (pour plus d’information vous pouvez visiter nos amis chez nimico.org).

DDG

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